Un petit voyage dans le pays des rêves. [Pv Alessa Gilespie ]

Le regard bleu-acier d'une neko au coeur briser se baladait difficilement dans l'animalerie, peinant à rester ouvert sous tout le poids du sommeil. Le blanc de ses yeux passait lentement, très lentement, au rouge. Son corps tout entier respirait la fatigue et seul sa volonté la faisait tenir debout. Sans vraiment le savoir, Asami craignait de s'endormir et de se réveiller dans un endroit encore plus atroce. Toujours coincé dans la même position douloureuse, Asami avait le menton logé entre ses deux genoux, ceux-ci étant relevés au même titre que ses cuisses. Ses frêles bras passés autour de ses jambes repliées contre sa poitrine, la neko ramenait sa queue en sûreté, l,enroulant autour d'une de ses jambes et alors que ses immenses oreilles s'abaissaient, la jeune esclave sombra dans l'inconscience. Le sommeil avait eu raison d'elle.

Lorsque l'hybride ré-ouvrit les yeux, elle pu tout de suite constater que son pouvoir agissait malgré elle. Le simple fait qu'elle ait pu se lever sans sentir tout les os de son corps craqués sous une symphonie de gémissement de douleurs lui parut comme un indice valable. Mais la chose qui parvint réellement à la convaincre, c'est lorsqu'elle pris conscience du décor. Elle était dans l'animalerie, serte, mais il n'y avait aucune cage et les murs étaient tapisser de portes en tous genre. Des grandes, de toutes petites, des bleues, des noirs, des roses, des rondes et même de grandes porte en verre teinté en forme de coeur. À croire que chacune des portes était le reflet de la personnalité des rêveurs... Soudain, l'une d'elles s'ouvrit. À la droite de la neko, une porte très complexe en forme de...Lapin(?) venait de s'entrouvrir. À peine la jeune esclave s'en était-elle approché qu'une lueur éblouissante envahi son corps. Lorsque les yeux de la demoiselle purent à nouveau reconnaître ce qui l'entourait, Asami comprit tout de suite que le rêveur ou la rêveuse n'était pas comme les autres......

Assise sagement les mains posée sur ses genoux, les prunelles améthyste d'Alessa passait des poupées à la tasse de thé glacé posait sur le plateau flottant à côté d'elle. Des que son regard croisait le sien dans le reflet du liquide, elle ressentait l'envie irrésistible de se replongeait dans la contemplation des yeux de verres, des robes au couleurs fanées des compagnes de son verre. Finalement lassé par ce petit jeu qui durait depuis assez longtemps, elle se leva, et se dirigea vers les étagères pour saisir la plus grande d'entre elle à première vue , qui devait bien faire la moitié de son torse. Alessa s'attendait presque à ce qu'une parole sorte de la bouche peinte du jouet, mais seul le silence lui répondant, elle grimaça et la laissa tomber à ses pieds. La porcelaine se brisa dans un bruit cristallin. Comme si le visage brisée de la fille a ses pieds ne lui suffisait pas, elle leva le talon et l'écrasa de nouveau. Puis lorsque le dalle de carrelage rouge fut entièrement recouverte de particule de porcelaine, elle soupira, presque apaisée. Mais il y'avait ce presque, car elle ne pouvait l'être entièrement ici.

Elle tourna les talons, et se mit à courir dans la pièce. Cette dernière étant ronde, il recommençait tout comme entre les poupées et la tasse, une sorte de manège vicieux donc la jeune fille avait envie de se tirer, mais de continué à la fois. Encore un tour, se disait elle, encore un regard ! C'était-elle dit. Et puis, vraiment, quel rêve étrange ! Car pour sûr, c'en était un. Les plateau ne flottait pas dans son monde - Alessa ne pouvait pas l'affirmer, mais elle le pensait fortement, ce qui était tout comme - ... Et les vegetaux ne parlaient pas, et il ne suffisait pas de manger un champignon pour grandir ou rapetissée ! Encore une fois, elle n'en savait rien. Depuis quelques temps, lorsqu'elle était réveillée, elle pouvait observer chez les gens de son entourage des capacités que elle n'avait pas ... Comme pouvoir passer à travers les murs, où faire léviter des choses. En réalité, ce rêve ... N'en était peut-être pas un ! Mais elle était sûr de ne jamais avoir vu cette pièce dans son manoir avant .... Alessa était- elle seulement dans son manoir ? Elle se rappelait, avant d'être arrivée ici, d'être tombée longuement dans le vide, et d'avoir couru, couru ... Jusqu'à arriver à un escalier en colimaçon, où elle avait grimpée, pour finalement arrivée ici. Ne voyant ni porte où elle pouvait continuer son "rêve", elle était redescendu, mais la porte par lequel elle était arrivée était mystérieusement bloquée. Revenu donc ici, la jeune fille attendait quelque chose donc elle n'avait pas la moindre idée.

A vrai dire, cette pièce n'était pas non plus repoussante ! Elle était, même, pleine de charme. Elle aimait le carrelage à carreaux rouge et noir, le canapé démesurément grand, ces plateaux et se services à thé flottant - replissant sa tasse lorsque celle ci était vide - ... Même les poupées qui lui faisant lorsque l'envie leurs plaisait la conversation l'amusait. Sauf celle brisée bien évidemment. En courant près de l'étagère, elle remarqua que celle ci c'était rangée à sa place, et affirmait désormais un air boudeur.

- Oh, c'est entièrement ta faute ! Tu n'avais qu'à me parler quand je t'ai pris dans mes bras !
- Méchante Alessa, répliquèrent ses soeurs, méchante Alessa !
- Je ne suis pas méchante !

Elle s'arretta de courir, et croisa les bras sur sa poitrine. Un lapin en peluche vient danser près de son oreille, susurant que si elle n'était pas folle, elle ne serait pas ici. Elle se demanda intérieurement le pourquoi de cette affirmation, puisqu'il n'avait jamais été question de folie dans son échange avec les poupées. Le lapin blanc regagna sa place, en soupirant qu'effectivement, il n'en avait jamais été question. Un concert de soupir s'en suivit, donc le plus fort était celui d'Alessa qui c'était réassise sur le canapé.

- Comme ce rêve est ennuyeux...
- Un peu plus de thé ? demanda poliment une théière à motif de rose bleu.
- Si Alessa était un peu plus gentille, quelqu'un viendrait peut-être la voir... entendit Alessa, une poupée murmurant à une autre, qui approuva silencieusement.

La jeune fille porta la tasse brûlante à ses lèvres :

- Que voulez vous dire ? De toute façon, je ne veux pas rencontrer d'autre gens fou...
- Oh, mais tu ne peux pas faire autrement, dans ton rêve nous sommes tous ...

Au même moment, très loin en dessous d'elle, en bas de l'escalier en colimaçon, elle entendit la porte grincer. Lachant la tasse qui flotta avant de rejoindre les mains de la rêveuse, Alessa avait les yeux fixée sur l'arche et sur l'obscurité de l'extérieur. Quelqu'un arrivait ! Les poupées avait tord, elle était gentille, et quelqu'un venait la voir ... Qui cela pouvait-il bien être ? Tsukiyama-kun, son serviteur qui rêverait d'elle ? Ou bien ... Finalement, Alessa ne savait pas qui d'autre aurait pu la rejoindre, à part Tsu', elle n'avait aucun ami assez proche pour être l'objet de leurs rêve. Reportant la tasse à ses lèvres, elle attendit, remuant doucement d'impatience lorsqu'elle entendit des talons claquait contre les pierres de l'escalier.

(C'est tellement nul >.< Mais c'est dur de se projeter dans un rêve, aussi .w. *sbam* Oui, je n'ai aucune excuse. Sumi'...)